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La plus médiocre bédé du monde
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La plus médiocre bédé du monde
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3 novembre 2009

1789 - 2009 | Les raisins de la colère






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Commentaires
B
C'est pas loin, sauf que d'habitude chez toi ça dérive toujours sur les juifs.<br /> <br /> Tandis que là bon ben on va dire que ça reste dans le sujet, non ?
E
J'ai l'impression d'être sur le blog de robert, où chaque commentateur sort du débat pour regler ses comptes. ^^
B
Bon, déjà, trollbuster, ça veut tout dire, mais c'est pas grave, je vais nourrir le (chasseur de) troll.<br /> <br /> Première évidence : il n'y a pas "une" classe dominante à un instant t, mais "des" classeS dominanteS qui dominent ensemble<br /> <br /> Deuxième évidence : au sein de cet aréopage de classes dominantes, les intérêts, s'ils se recoupent souvent, ne se superposent pas forcément, donc il y a des conflits (généralement invisibles aux classes dominées)<br /> <br /> Troisième évidence : de ces conflits naissent des alliances de circonstance entre classes dominantes face à d'autres classes dominantes (ce qui est le mode de conflit habituels, les classes dominantes ne jouant leur front commun que dans les rares moments où une partie des classes dominées décident de jouer des coudes)<br /> <br /> Conséquence de cette troisième évidence : il arrive fréquemment que toute une classe dominante se retrouve à un moment ou à un autre exclue des cercles du pouvoir<br /> <br /> Quatrième évidence : les classes temporairement exclue des cercles du pouvoir cherchent à y retourner, quitte à pour ce faire en exclure d'autres classes dominantes<br /> <br /> On arrête avec les évidences pour entrer dans la réflexion :<br /> Souvent la réintégration des classes dominantes "exclues" du pouvoir (que j'ai nommées réprouvées dans un commentaire plus haut) se fait de manière fort discrète, à la faveur de tractations ou de manipulations de cour. Seulement, lorsqu'une classe dominante est exclue longtemps du bénéfice du pouvoir, ses possibilités d'intégrer à nouveau les cercles du pouvoir s'amenuisent (quelques fois, on arrive même à une officialisation de leur déchéance dans les codes sociaux au sein des régimes inégalitaires).<br /> Devenue classe réprouvée sur le long terme, il lui reste soit :<br /> - à se faire auxiliaire des classes effectivement dominantes pour se réintroduire "en douce" au sein du groupe des classes dominantes<br /> - à réintégrer le sérail à la faveur d'une exclusion future d'une ou plusieurs autres classe(s) dominante(s)<br /> - à prendre le pouvoir pour son propre intérêt de classe<br /> <br /> Il y surement quelques autres moyens que je n'ai pas remarqués, mais grosso modo les choix sont restreints. A souligner que le passage des classes dominantes entre les statuts de classe effectivement dominante et de classe réellement réprouvée permet d'assurer la stabilité du régime en place, qui risque d'autant moins d'être renversé que les classes dominantes (effectivement dominantes comme réellement réprouvées) s'affrontent entre elles dans le seul but de s'élever dans la hiérarchie formée par ce même régime. Donc le régime est à l'abri de toute velléité de modification en profondeur de son fonctionnement... sauf s'il y a insurrection des classes dominées (dite insurrection populaire, puisqu'en règle générale, l'ensemble des classes dominantes est numériquement très minoritaire au sein du peuple, ce pour la simple raison que pour jouir de son parasitisme dans un minimum de confort, il faut exploiter un nombre plus important de travailleurs).<br /> <br /> C'est là qu'il y a possibilité d'avoir une révolution, selon le mécanisme expliqué plus haut.<br /> <br /> Alors que ce passe-t-il pendant une révolution ? Il y a remplacement des classes effectivement dominantes au moment de la révolution par la ou les classe(s) réellement réprouvées qui ont réussi à concilier leur intérêt de classe (réintégrer les cercles du pouvoir) avec les désirs des classes dominées insurgées (changer le mode d'exploitation). A cette occasion, on assiste souvent à l'émergence au sein des classes dominées de classes qui deviennent dominantes et intègrent les cercles du pouvoir, remplaçant la partie des classes dominées qui s'est retrouvée exclue (et non pas réprouvée), de manière durable pour le coup.<br /> Donc à l'ancienne domination on a substituée une nouvelle qui est formée pour partie de classes de l'ancien ordre dominant, pour partie de classes de l'ancien ordre dominé, et on a en conséquence modifié grandement l'ordre social - et peut-être même le régime, mais ça arrive moins souvent -, autrement dit on a réalisé une révolution.
T
Brath-z, quand une ancienne classe dominante reprend le pouvoir ça s'appelle pas une révolution mais une restauration.<br /> <br /> Tu nous prends pour des mongoliens ou pour des trisomiques?
H
Le "peuple" algérien n'a quasiment pas bougé. la poignée d'excités du FLN avait été écrasé et leur pouvoir de nuisance se cantonnait à quelques attentats ici et là.<br /> Enzo a raison à propos de l'Algérie: le combat s'est surtout fait entre français pro et anti Algérie française. De Gaulle a fait tirer sur des français et fait condamner à mort des français. C'était bien une guerre civile.
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