O Tempora O Mores
J'ai souvent la sale impression de ne pas être né à la bonne époque.
Aujourd'hui, être rebellle, c'est carrément le contraire de ce que c'était avant.
J'aurais bien aimé naître en 1960 par exemple, ce qui m'aurait permis de vivre les moments de liberté des années 80.
Ces moments où "l'ordre, la police, la répression" n'etaient pas des valeurs vénèrées par les plus cons , où un acte de rebellion était défendu par les intellectuels de l'époque et non pas réprouvé.
Sauf que depuis, "La Morale" a reprit toute ses forces. Cette pute puritaine , aigrie et souvent croyante au limite du fanatisme, cette trainée qui invoque la répression au nom de la libérté.
Cette merde que je me represente comme un gosse de riche aristocrate.
"La Morale" c'est devenu non pas le chantre, mais le chancre sur la plaie malade de la peste du systeme.
Vomie par les plus bas instincts puritains des pires d'entre nous, un retour au Vichysme et à ses valeurs (culotte courte, prière , vive le pape) semble se renouveler.
Cette morale ci , omniprésente, c'est l'écho sismique de l'abrutissement fanatique croyant qui nous vient d'outre altantique.
On ne remerciera jamais assez ce taré de jeune coréen d'avoir zigouillé une trentaine de yankees.
Trente abtrutis en moins, ça se fête au Champagne.
C'est un peu comme l'alcool.
La consommation d'alcool en dix ans , c'est devenu pire que tout.
Boire au volant c'est pire pour son image qu'être un pédophile.
Dans le temps, une certaine forme de consensus "entre citoyens" existait.
Mais "La Morale" a pointé le bout de son crucifix (cette pute) .
Et il est devenu immorale d'être au dessus de 0,25 grammes d'alcool dans le sang au volant de sa voiture. (Immorale, et illégal).
Vaut-il mieux vivre bien et peu que longtemps et mal ?
Concernant le cravail, cette salope a eu vite fait de rattraper les bonnes vieilles traditions et devises Petiniste les rendant "morale" .
La "Morale" n'est jamais en reste de nous imposer sa monarchie lénifiante et vomitive, castrastrice de nos libertés les plus jouissives donc vils, au nom d'une sacro-sainte "sécurité" .
Cette morale d'arrière-garde, redevenue d'avant garde pour les besoins élèctoraux d'un nain et d'un borgne qui a su galvaniser les plus cons, les plus tristes , les plus colériques et les plus jaloux pour les transformer en bulletins de vote.
Cette même morale qui a transformé nos émissions d'antant, où l'irreverence et l'insolence regnait sans vergogne sur les plateaux de l'ORTF d'hier, en la purulence aseptisée d'émission creuse et colorées.
Rappellez-vous des insultes du professeur Choron à l'égard de Catherine Ringer.
De tels actes de nos jours, aboutirraient à des procès, plaintes, manifestation, profanation de cimetière, déclaration officielle du président de la République, communiqué d'excuse, et BLA BLA BLA BLA !
Mais la morale, cette trainée : elle kiffe.
Aaaah.... Ces vieux discours de bistrot qu'on moquait il y'a vingt ans encore ...
Ces vieux cons abrutis dont on disait d'eux qu'ils étaient "bien brave" , des pochtrons usiniers détenteurs d'une carte de vote et bourrés des regrets d'avoir raté leurs vies...
Désormais : on les considère.
Si l'on part du principe que la morale est évolutive : souffrez que j'impose la mienne.
Et que je la justifie.
Edit : Je viens de me rentre compte que j'ai oublié ma griffe vitale :